Les concertations avec les partenaires sociaux devraient démarrer après l’installation du Conseil national de la refondation (CNR) le 8 septembre prochain.
« Tout le monde s’accorde à dire que le système de retraite tel que nous le connaissons aujourd’hui gagnerait à être amélioré », affirme-t-il. Selon le gouvernement, cette amélioration du système de retraite doit passer par :
- Une meilleure prise en compte la pénibilité ;
- Une revalorisation du niveau de retraite minimum pour une carrière complète. Le président avait ainsi évoqué d’augmenter la pension minimale à taux plein à 1 100 euros par mois, soit 85 % du SMIC.
- Une meilleure prise en compte des « carrières hachées» et de la précarité afin de mieux protéger les retraités.
Ce système « n’est pas très lisible et déséquilibré économiquement », a renchéri le ministre du Travail. Il promet par ailleurs que cette réforme n’impliquera aucune augmentation d’impôt pour les Français et se fera sans creusement de la dette.
« Plus de travail », c’est ce qui devrait guider les discussions sur la future réforme. Le gouvernement mise également sur le plein-emploi. « Si nous sommes plus nombreux à travailler, nous sommes plus nombreux à cotiser », souligne Olivier Dussopt.